Publié dans Culture

« African Championship Breaking » - Le ministère gâte les danseurs de « hip-hop »

Publié le lundi, 28 novembre 2022


La culture urbaine, plus précisément le genre musical populaire « hip-hop » a connu son apothéose dimanche dernier. Une cérémonie au cours de laquelle plusieurs acteurs de la danse ont reçu des médailles d’honneur et de mérite. En effet, l’Arena Ivandry a été le lieu de rassemblement de tous les adeptes de la culture urbaine lors l'événement « African Championship Breaking ». Il s’agissait d’une compétition de danse « hip-hop » avec la participation de 11 pays d'Afrique et de l'océan Indien. Durant ce concours, bon nombre de jeunes danseurs malagasy ont représenté la Grande île. Ils ont montré leurs compétences.
La compétition a été répartie en quatre catégories bien distinctes. Dans la foulée, les représentants de Madagascar ont raflé les trois premières places dans les catégories B-Girl, B-Kid et Crew. Nicki a gagné la première place, suivie de Saphyrah et de Nomena dans la catégorie B-Girl. Dans la catégorie B-Kid, ce sont Erica, Njara et Trykking qui ont pris le podium d’assaut. En danse de groupe ou Crew, Moustik Crew et Baobab Crew ont dominé la compétition. Par contre, le Sénégalais EM a pris le premier trophée du concours B-Boy, s’ensuivent les deux Réunionnais Energy et Noahm.
A souligner que la manifestation était placée sous l'égide du ministère de la Communication et Culture. Aussi, à l'issue de cet événement, le grade de Chevalier de l'Ordre des arts, des Lettres et de la Culture a été décerné à sept danseurs et chorégraphes hip-hop. Neuf autres danseurs ont également reçu le grade d’Officier de l'Ordre des Arts, des Lettres et de la Culture et trois autres ont été intronisés au grade de Commandeur de l'Ordre des Arts, des Lettres et de la Culture, à savoir Angeluc Rehava, Herilantoniaina Ratsimbazafy et Haingomalala Ratsimbazafy.
Hip-hop
Aujourd’hui, la danse « hip-hop » qui fait partie de la culture urbaine est très appréciée par le public, surtout les jeunes. Par ailleurs, ce genre de musique populaire est pratiqué à Madagascar depuis 39 ans. Il s’agit d’une culture qui essaie toujours de prendre sa place et de réunir le monde de la danse, rendre hommage à la danse, célébrer son universalité en franchissant toutes les barrières politiques, culturelles et ethniques, rassembler l’humanité toute entière en amitié et paix autour de la danse qui est un langage universel. « La culture est un secteur qui contribue énormément au développement d’un pays. C'est pourquoi nous nous sommes fixé des visions et des objectifs à long terme, en privilégiant davantage les jeunes ayant du talent », a déclaré la ministre de la Culture et de la Communication, Lalatiana Andriatongarivo lors de la cérémonie.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Et Jude balaie !
    Après Honde, c’est Jude ! La Grande île n’en finit pas. Le premier décoiffe, le second balaie. Du pareil au même ! Et à peu près, dans les mêmes Régions : le Sud – ouest et dans le Sud – est. On est bien en pleine période des intempéries. Et on est bien … servis ! En début de ce mois de mars, période où les perturbations cycloniques battent leur plein, une dépression tropicale muée en cyclone dénommée Honde se déferlait sur les Régions du Sud, du Sud – ouest et l’Ouest de l’île. De fortes précipitations inondent atteignant jusque sur les Hautes terres Centrales, la Région Analamanga. Les données du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), déplorait 8 morts et 40. 000 et même 60. 000 sinistrés. En gros, les habitants concernés ont tout perdu de leurs biens. A Antananarivo et les environs immédiats, les…

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